Des Amours Précieux

Des Amours Précieux

Sacré de Birmanie

Son alimentation.

Le chat fait spontanément de multiples petits repas
À la différence des canidés qui chassent en meute, le chat capture et mange seul
ses proies. Il chasse par instinct, non par faim : chacune de ses proies ne couvrant
qu’une petite partie de ses besoins, il risquerait de mourir s’il attendait
d'avoir faim pour chasser ! Chez un chat vivant à l’intérieur, la chasse doit être
remplacée par le jeu, pour aider le chat à garder un bon mental et son poids de
forme.
Adapté à la consommation de petites proies, il fractionne sa prise alimentaire,
de jour comme de nuit, en allant manger en moyenne de 10 à 20 fois par jour
lorsqu’un aliment sec est laissé en libre-service. À chaque fois, il consomme 5 à
6 grammes et son “repas” ne dure qu’une à deux minutes. Au total, il passe moins
de 30 minutes par 24 heures à manger.

comportement alimentaire naturel du chat
- Éloigner le plus possible l’aire d’alimentation (les gamelles d’eau et
de nourriture) de l’aire d’élimination (la litière).
- Ne pas utiliser de gamelles doubles “eau + croquettes”. Elles facilitent
la contamination de l’eau par l’aliment et peuvent être à l’origine
d’un abreuvement insuffisant. Les gamelles d’eau et d’aliment
doivent être écartées d’au moins 50 cm.
- Préférer les récipients en faïence ou en inox aux récipients en plastique.
- Laisser l’aliment en libre-service (en surveillant la quantité totale consommée par jour)


L’eau : le nutriment le plus essentiel à la vie
Un chat peut survivre beaucoup plus longtemps sans manger que sans boire. Il
a une réputation de “petit buveur” : le chat est à l’origine un animal du désert et
il est capable d’économiser l’eau en concentrant beaucoup son urine. La densité
moyenne de l’urine du chat est de 1045 contre 1015 chez le chien et l’homme.
Une concentration urinaire trop élevée augmente cependant le risque de précipitation
de cristaux et de formation de calculs. Il faut donc l’encourager à boire.
L’abreuvement vise à compenser les pertes en eau, qui sont de plusieurs ordres :
- les pertes salivaires (par le léchage) et les pertes respiratoires, qui comptent peu ;
- les pertes fécales qui dépendent de la digestibilité de l’aliment (moins il est
digestible, plus les pertes sont importantes) ;
- les pertes urinaires qui dépendent du type d’alimentation : avec un aliment
humide, les pertes urinaires représentent 2/3 de l’eau perdue, avec un aliment
sec, environ la moitié de l’eau consommée est éliminée par cette voie.

Le chat est un “buveur
difficile” : il est très sensible
à la propreté et au goût
de l’eau. Pour favoriser
l’abreuvement, il faut lui
laisser de l’eau à
sa disposition dans
un récipient propre en verre,
en faïence ou en inox (éviter
le plastique qui fixe les
odeurs), et la renouveler
2 fois par jour, surtout en
période chaude.